En France, depuis de 20 mai 2018, les points de contrôle technique sont passés de 123 à 133 avec un nombre de défaillances de 410 à 610. Mais pourquoi une telle décision ? Pour réduire le nombre d’accidents et pour renforcer la sécurité routière.
Qu'est-ce qui a changé ?
Comme dit précédemment, le nombre de points de contrôle est actuellement de 133 et le nombre de défaillances de 610. Pour les fonctions contrôlées, on passe de 10 à 9. Puis, il existe 3 niveaux de défaillances selon le degré de gravité. En effet, les résultats du contrôle technique peuvent être variés :
- favorable : si le contrôleur ne constate aucune défaillance
- défaillance mineure : les défaillances sont précisées sur le procès verbal, mais ne requièrent pas une contre-visite
- défavorable pour défaillance majeure : s’il existe quelques réparations à faire. L’automobiliste devra passer en contre-visite
- défavorable pour défaillance critique : le véhicule ne peut plus circuler à partir de minuit. Et la contre-visite doit être réalisée dans un délai de 2 mois au plus tard
Enfin, le prix du contrôle technique a augmenté ainsi que la durée de la contre-visite.
Quels sont les points de contrôle ?
Les points de contrôle technique 2018 sont divisés en 10 fonctions précises, à savoir :
- la visibilité
- l’identification du véhicule
- le freinage
- la direction
- l’éclairage et les équipements électriques
- la liaison au sol
- la carrosserie
- les équipements
- les appareils mécaniques
- et la pollution et la nuisance sonore
Les nouveaux points de contrôle soumis à contre-visite sont :
- le non-fonctionnement de la ventilation de l’habitacle, des feux de reçu, du lave-glace du pare-brise avant, des voyants ABS, ESP, Air bag, feux de route, antibrouillard, et de tous voyants lors de la mise en contact du véhicule
- l’optique de feu antibrouillard avant cassés
- la corrosion d'une ou plusieurs parties de la carrosserie qu’elle soit visible ou non
- la corrosion ou le pliage de la traverse de protection et du longeron
- une partie saillante sur une ou plusieurs pièces de la carrosserie extérieure
- une mauvaise fixation ou absence de protection sous moteur si prévu par le constructeur d’origine
- une fuite importante d’huile et/ou de liquide de refroidissement
- un rajout de sièges non prévus sur la carte grise
- la suppression du filtre à particules
- l’absence ou la suppression de silencieux d’échappement prévu par le constructeur
- l’absence de tampon antidérapant sur les pédales de commande du conducteur
Quels sont les points qui pourraient engendrer une défaillance critique ?
Les cas suivants peuvent nécessiter une réparation immédiate tels que les feux de stop défectueux, performance de freinage réduite, siège de conducteur mal fixé, rétroviseur manquant, jeux excessifs dans la direction, pneumatique anormal, vitrage détérioré…