Le secteur est actuellement dominé par la franchise et est en pleine expansion. En France, on peut compter plus de 6000 centres de contrôle technique automobile. Mais comment ouvrir un centre de contrôle technique ? Et quelles sont les démarches à suivre et les formalités nécessaires ?
Le secteur du contrôle technique en France
Sur le territoire français, le contrôle technique est devenu obligatoire à partir de la quatrième année et ensuite tous les deux ans pour les véhicules particuliers, les véhicules utilitaires de 2 ou 3 places, et les camionnettes et les camping-cars de moins de 3,5 tonnes. Une telle décision a été prise par le pouvoir public afin de renforcer la sécurité routière. Ainsi, des millions de voitures devront passer dans un centre chaque année pour vérifier si elles répondent aux normes en vigueur ou non. On peut donc en déduire que le secteur est en plein essor… C’est pourquoi il attire de nombreux professionnels. De plus, son caractère immuable est un point important pour les entrepreneurs. D’ailleurs, si vous intégrez un réseau déjà existant, la réussite professionnelle sera surement au rendez-vous.
Quels sont les critères ?
Le centre de contrôle technique est la seule habileté à réaliser les contrôles techniques obligatoires imposés par la loi. De la sorte, il ne peut exercer d’autres métiers. Attention ! Pour être légal, il doit être agréé par le préfet du département où il se trouve et le numéro d'agrément doit être affiché sur tous les documents émis. Pour bénéficier d’un agrément, votre entreprise doit avoir un bâtiment et une activité indépendante d’un garage et vous devez avoir le matériel et l’infrastructure nécessaires pour effectuer les contrôles exigés par la loi en bonne et due forme. Et enfin, vous devez disposer d'un système qualité NF EN ISO/CEI 17020.
En outre, celui qui se chargera du poste de « contrôleur » devra également être agréé par le préfet. Les critères essentiels sont : avoir un casier judiciaire B2 vierge, avoir suivi des formations adéquates d’au minimum de 1425 heures, avoir 5 ans d'expérience et avoir un certificat de qualification professionnelle. De même, il doit justifier d’une formation de 20 heures au moins chaque année ainsi que 300 visites réalisées tous les ans. Pour terminer, il doit être validé par un audit tous les deux ans.
Que faire : travailler seul ou intégrer un réseau ?
Même s'il est possible d'ouvrir un centre de contrôle technique indépendant, la meilleure solution demeure l’intégration à l’un des grands groupes français :
- Autosur : il a été créé par le groupe SECTA en 1990. Les investisseurs ont le choix entre 3 formules : la formule pour les véhicules légers, pour les véhicules de collection et pour les poids lourds
- Autovision : il a ouvert ses portes en1990 et dispose à plus de 1000 centres. I regroupe les professionnels spécialisés dans le contrôle des véhicules légers et les poids-lourds
- Dekra - Norisko : il est présent dans de nombreux pays. Mais rien qu’en France, on peut recenser plus de 1500 centres de contrôle technique
- SGS, regroupant Auto sécurité et Securitest : le groupe a acquis une bonne réputation auprès des consommateurs et compte actuellement plus de 1100 centres